Milieux naturels des Laurentides
Lieu de villégiature renommé depuis la fin des années 1800, la région des Laurentides présente des paysages de collines parsemées de lacs et de rivières. Des villes et des villages occupent les principales vallées. Résidences secondaires et lieux d’hébergement abondent dans les collines. Ici et là, on croise quelques terres agricoles. À travers cela, divers sites protégés, tels le parc national du Mont-Tremblant et des parcs régionaux, offrent une ambiance de nature sauvage.
Des érablières, souvent mêlées de conifères, couvrent la plupart des collines. Des forêts plus nordiques, comme la sapinière à bouleau blanc, occupent les hauts sommets comme le mont Tremblant. Des forêts mêlées de bouleaux blancs, de peupliers faux-trembles et de sapins baumiers de divers âges rappellent l’importance de l’industrie forestière dans la région.
Les milieux aquatiques abondent : eaux vives de ruisseaux et de rivières en cascades, eaux lentes de rivières sinueuses, petits lacs clairs des collines, grands lacs aux baies herbeuses des secteurs moins montagneux, marais, étangs de castor et tourbières.
Et à travers tous ces habitats, le jeu des saisons qui modifient l’offre de nourriture et d’abri pour la faune. Si le retour des oiseaux migrateurs et la nidification de la plupart des espèces font de mai, juin et juillet les mois les plus prisés pour l’observation, la popularité des Laurentides pour la pratique de sports d’hiver ouvre la porte à d’agréables observations. L’automne et l’hiver se prêtent notamment à l’observation d’espèces résidentes plus nordiques telles la Mésange à tête brune et le Mésangeai du Canada dans les secteurs plus conifériens.