LISTE DES ESPÈCES D’OISEAUX DU TERRITOIRE DU COHL
La liste des oiseaux observés sur le territoire du club ornithologique des Hautes-Laurentides est basée sur les observations consignées dans la banque ÉPOQ (Étude des populations d’oiseaux du Québec) de 1975 à 2015, auxquelles se sont ajoutées des mentions enregistrées sur le portail eBird Québec en service depuis 2014.
Un indice de fréquence d’observation a été attribué à chaque espèce en fonction du nombre de mentions rapportées. Les analyses des données qui ont permis de dresser la liste datent de décembre 2015. Depuis, quelques espèces exceptionnelles se sont ajoutées et la liste compte maintenant 285 espèces, incluant cinq espèces d’origine captive (individus échappés d’élevage). Selon l’indice de fréquence d’observation, il ressort que la liste des oiseaux des Laurentides compte aujourd’hui 58 espèces communes, 39 dites occasionnelles, 36 rares et 152 espèces exceptionnelles (observées hors de leur aire de distribution habituelle ou pour lesquelles on a très peu de données). Les hybrides, tels les hybrides de Canard noir et Canard colvert, n’ont pas été retenus.
Le statut accordé à chaque espèce est basé sur l’aire de distribution de l’espèce, la présence de son habitat sur le territoire et sur les données de nidification cartographiées dans l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec pour le territoire du COHL. Lorsque la nidification d’une espèce n’a pas été confirmée, l’espèce est classée comme nicheuse si elle rencontre ces trois conditions : les Laurentides font partie de son aire de distribution, on y retrouve l’habitat dont elle a besoin pour nicher, et l’espèce fréquente la région pendant sa saison de nidification.
Les indices de fréquence d’observation sont le reflet du nombre de mentions des espèces dans la banque ÉPOQ. Pour les migrateurs de passage, les indices ont été ajustés de façon à refléter leur fréquence d’observation pendant les saisons où elles sont présentes.
Nous comptons toujours sur la collaboration des ornithologues qui fréquentent les Laurentides pour enrichir la banque de données et ainsi préciser les indices de fréquence d’observation de nombreuses espèces discrètes et moins bien connues.