Journal
Le Moqueur
Le journal paraît 4 fois par année, aux mois de mars, juin,
septembre et décembre.
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Le cri du Grand Duc
Parc du Mont-Tremblant, un site à protéger Au nom du club et de tous ses membres, au nom des protecteurs de l'environnement, au nom des amis de la nature, au nom des générations futures, nous de l'exécutif du Club Ornithologique des Hautes Laurentides, désirons signaler notre position sur les véhicules motorisés dans le parc du Mont-Tremblant. Il y a 30 ans, le problème ne se posait pas, au Québec, nous avions la chance d'avoir des sites exceptionnels pour la protection et la survie de nombreuses espèces d'oiseaux, mais maintenant, il est bien certain que la déforestation massive des grandes terres du Québec sera à très court terme, un élément très important du déclin de plusieurs espèces d'oiseaux. Quels endroits pouvons-nous protéger et ainsi assurer un milieu propice à la conservation des oiseaux? La réponse est toute simple, les parcs. Je veux parler ici des étangs, bassins, cours d'eau, lacs, forêts matures de conifères et de feuillus qui avec leurs richesses font que les parcs sont des refuges, des sanctuaires, des coins de paix et de tranquillité où des dizaines et des dizaines d'espèces d'oiseaux viennent s'y reproduire et se nourrir. Les clubs ornithos du Québec vont dans les parcs pour y étudier des espèces qui ont adoptés ces milieux sachant y trouver tous leurs besoins. En hiver, les Pics (à dos noir, tridactyle, à tête rouge, grand), les Chouettes (épervière, rayée, lapone), les Sizerins, les Roselins et beaucoup d'autres ne seront visibles que s'il n'y pas de véhicules motorisés dans un rayon de plusieurs kilomètres. Depuis 20 ans, plusieurs espèces d'oiseaux sont en déclin. L'humain y contribue sans doute par plusieurs de ses activités qui ont pour effet de détruire leur habitat et d'augmenter la difficulté pour eux, de trouver la nourriture et de se reproduire. Nous connaissons plus de trente raisons pour expliquer ce déclin, mentionnons, par exemple les baies vitrées, les insecticides sur les arbustes, les pesticides autour des maisons, la destruction des forêts, la croissance des champs, l'augmentation des chats, l'assèchement des marécages, la pollution des lacs, les pluies acides, les gratte-ciel, les quatre-roues, la destruction des moustiques, les dépotoirs, les égouts dans les rivières, les gaz toxiques des autos, le bruit infernal et les gaz des quatre-roues et des motoneiges, etc, etc..., mais là c'est trop, nous devons intervenir et protéger ces milieux de l'humain avec ses machines. Tous les 33 clubs du Québec, par leur journal, par leurs membres, par leur site Internet, continuent à affirmer que les parcs sont les seuls endroits où on pourra maintenir un milieu naturel, une réserve de vie, absolument obligatoire pour les animaux à protéger. Il suffit de se rappeler que des pays comme le Costa-Rica avec près de 900 espèces d'oiseaux a établi des politiques strictes sur les parcs car l'envahissement des compagnies forestières et autres activités humaines ont fait que seuls les parcs demeurent une réserve verte où on peut s'y promener sans véhicule. Il va sans dire que nous sommes tout à fait contre l'idée d'y maintenir des sentiers pour motoneige ou d'y ouvrir des chemins pour V.T.T. ce qui nous apparaît un non sens dans un milieu qui est au coeur de la nature. Il nous semble important que notre gouvernement donne l'exemple dans ce sens. Il faut conserver ce trésor et l'offrir aux générations futures qui aimeront aussi, y aller à pied. Gérald Gauthier, membre |
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